mercredi 20 février 2013

Qui a tué Chokri Belaid?


Voilà 15 jours que la main perfide du terrorisme a appuié sur la détente et à permis à la mort de cueillir l'âme de chokri belaid. Il se peut que c'est écrit quelque part que le cavalier à  accompli sa mission et qu'il doit continuer à pied dans le paradis des martyrs. Il se peut, que son heure est venue  comme viendrait la notre un jour. Mais certainement l'Histoire lui a ouvert les bras pour qu'il y retrouve sa vraie place parmi les grands Hommes

Chokri je l'ai connus dans les manifs. Humble fils du peuple, accessible et souriant il a gagné sa place dans mon cœur bien que je ne partage pas ses idées. J'ai appris à apprécier ses sortis télévisées oú il a étalé son intelligence, la solidité de ces arguments et l'éloquence de son discours. Il maniait à merveille le verbe et excellait dans la rhétorique. Il a laissé indubitablement  un grand vide dans la famille des démocrates qui sera difficile à combler.

Chokri a donné la chance à toute sa grande famille de se réunir dans des funérailles mémorables et de transcender le temps d'une dernière manifestation ses divergences. Le million de personnes qui l'ont accompagné dans sa dernière demeure n'oublieront jamais tout comme les autres millions qui étaient scotchés devant leurs télés le 8 février 2013. Chokri est une cepheide  de son vivant et le demeurera après sa mort.

Aujourd'hui nous ne pouvons pardonner à tous ceux qui sont de près ou de loin responsables de sa mort. Nous ne pourrons jamais oublier leur acte lâche et haineux. Nous réclamons justice des hommes avant que celle de dieu ne s'accomplisse. Le sang de Chokri, versée un mercredi 6 février devant chez lui est très précieux. Ils en peineront le prix de chaque particule de chaque goûte. Nous le jurons. Nous réclamons que toute la lumière soit faite sur cet assassinat sans recèdent. Que les assassins soit châtiés  et que les commanditaires répondent de leur acte devant le peuple qui doit être le seule juge.

Chokri repose en paix. Basma , Neyrouz , Nada t'ont fait honneur. Quand a nous, nous n'oublierons pas et nous ne pardonnerons jamais.

jeudi 14 juin 2012

Le grand mensonge


Comme tous  les tunisiens, ces jours me pèsent lourdement. Les risques sont grands et les conséquences sont incalculables.  Tout  ce climat tendu fait suite à une exposition d’art moderne au palais Abdelliya à la Marsa.  Certaines représentations artistiques de cette exposition ont créé  la polémique. Jusqu'aujourd’hui nous ne savons pas lesquelles des ces représentations ont porté atteinte au sacré et  sont la causes de tout ce vacarme.

D’abord, je tiens à préciser que l’atteinte aux symboles sacrés de notre  religion est inacceptable et injustifiable.  Nous sommes nés, pour la majorité d’entre nous, dans des familles musulmanes et  on a eu une éducation religieuse. Personnellement, j’estime que nous avons le courage de nous nous interroger, dans un moment de vérité,  sur notre appartenance à cette religion et d’y répondre sincèrement.

Ensuite, l’atteinte aux symboles sacrés de notre religion étant une accusation grave sur les plans  social et juridique,  elle doit être étayée, prouvée et motivée sans laisser place au hasard ni aux interprétations.

Pour notre cas d’espèce, suite aux accusations proférées contre certains artistes  ayant participé a cette exposition, suite  aux appels au meurtre lancé contre eux et contre ceux qui ont visité cette exposition et surtout suites aux appels aux manifestations pour protéger notre religion au risque de faire sombrer le pays dans l’anarchie,  je trouve anormal qu’on n’a pas désigné les ouvres incriminés et qu’on n’a pas permis aux artistes de défendre leur cause.

Néanmoins, au fil des jours, je voie que les accusations ont été faites sur la base d’œuvres qui n’existaient pas ou suite a des interprétations très libres d’oeuvres exposés.  Mais le plus grave à mes yeux c’est le détournement politique de l’incident. En effet, des ministres  du gouvernement provisoire se sont évertués à faire comprendre à nos concitoyens que les artistes sont coupables d’atteinte au sacré voir de blasphème et qu’ils sont la cause du déchainement des violences qui a suive la manifestation.

Mais le grand mensonge ou la plus grande couleuvre qu’on a voulu  nous faire avaler fut l’œuvre de monsieur Lotfi ZITOUN.  Le ministre a fait comprendre  à monsieur  khémaies KSILA présent sur le même plateau de  la télévision nationale que l’atteinte n’a pas eu lieu contre les symboles sacrés  centraux de la religion ou du dogme mais contres certaines  attitudes ou habitudes qui sont sacrées pour les musulmans comme le port du voile. Pour se justifier il a cité la scène du ring avec les sacs de boxes sur lesquelles  ont été peintes des photos de femmes voilés. Monsieur ZITOUN  donne de la voix et déclare solennellement  que le voile est sacré pour les musulmans et que la scène  incite à la violence contre les femmes voilées.


Là, le ministre est pris en flagrant délit de mensonge et de  manipulation de l’opinion publique. C’est que les femmes peintes ne sont pas musulmanes. Il est écrit sur les sacs noir sur blanc « je suis chrétienne », « je suis tunisienne », « je suis juive » et qu’elles ne sont pas voilées mais leurs coiffures paraissent comme un  voile.   La scène est contre la violence à l’encontre des femmes tout court. Venant d’un ministre qui se respecte  et en public, ce mensonge est très grave. Surtout qu’il survient dans une phase dangereuse du processus de la transition politique et  en pleine agitation sociale.


Alors de grasse monsieur  le Ministre  épargnez nous ces mensonges et œuvrez pour que la Tunisie et son peuple restent unis. C’est votre devoir et votre responsabilité historique et surtout n’essayez pas de duper un peuple bon et crédule qui vous a fait confiance.

jeudi 31 mai 2012

Jeunesse et culture

Sous nos cieux et dans notre lutte de tous les jours contre une invasion intrépide orchestrée par la contre-révolution, les jeunes se révèlent notre espoir pour nous en sortir. Alors nous devons leur rappeler qu’il est primordial de se tenir informé. Nos jeunes et moins jeunes  doivent lire, précisément la presse quotidienne sur papier et sur internet. Il faut se tenir au courant  surtout par le biais de sources fiables, pour comprendre le déroulement et la signification des événements et pour se prémunir contre les dangers qui guettent.

Il ne faut pas négliger de lire régulièrement les œuvres des grands auteurs : écrivains et philosophes locaux ou internationaux. Ce sont eux qui ont façonné  notre histoire et la pensée humaine et donné du relief et de la consistance aux valeurs universelles aux quelles nous croyons.

Nous devons sortir, aller aux cinémas, aux théâtres, aux musées aux concerts de musiques et aux spectacles de dance.  La culture est aussi des rencontres et des contacts. C’est aussi la vie. Ceux contre qui nous luttons  ne veulent pas qu’une vie culturelle puisse exister. Les attaques contre les hommes et les lieux de spectacle en sont la preuve.

Le dialogue et les  échanges  avec les amis sont enrichissants. Les débats et les échanges d’idées sont souvent l’occasion d’apprendre quelque chose de nouveau. Ce sont  des occasions de confronter ses connaissances et de discuter ses convictions.

Notre pays a besoin  aujourd’hui de tous ses citoyens pour s’en sortir, surtout de sa jeunesse.  Une jeunesse cultivée, au courant des enjeux, sûre d’elle et prompte à défendre ce beau pays. C’est le meilleur remède qui puisse exister contre les velléités de la contre-révolution.

mercredi 30 mai 2012

J’accuse ...!


Avec du recul,  je peux affirmer que je me  suis  lamentablement trompé. Il  y a si peu de temps, j’étais certain de pouvoir dessiner sur une carte la partie du monde où une démocratie pouvait naitre, là où il y avait un espoir  de partager  les valeurs universelles communes de liberté et d’égalité. Dans cette partie du monde, j’étais  sûr de mettre la Tunisie, mon pays adoré, mais je me suis trompé.

Je vois qu’en l’espace de six mois, le temps que le deuxième gouvernement provisoire se mette en place et commence à révéler ce qu’il a l’intension de faire, nous sommes entrain de perdre  les acquis de plus de cinquante années de travail et d’effort.  Les  quatre ou cinq générations qui nous ont précédés, certes ont commis certaines erreurs, mais  celles ci ne peuvent justifier  l’acharnement, auquel on assiste,  à vouloir  démonter l’Etat,  à réécrire  l’histoire et à jeter le doute sur l’avenir. L’œuvre du gouvernement actuel se résume à mes yeux à s’accrocher coute que coute au pouvoir jusqu’aux prochaines élections, s’ils verront le jour, faisant fi de son devoir de protéger démocratie naissante.

J’accuse ce gouvernement de  laisser faire des hordes incultes et de les encourager  à s’en prendre aux symboles de l’Etat moderne et à ses institutions. Cet Etat national fruit de la lutte et de la clairvoyance d’Hommes qui ont cru en son avènement.  Je l’accuse d’avoir profité d’une révolution à revendications sociales et  de l’avoir détourné  en un instrument de propagande  idéologique  stérile. je l'accuse aussi de vouloir dépouiller notre  pays et sa spécificité historique et de le marginaliser afin de le dissoudre dans un Moyen Orient  différent et étranger. Je l’accuse spécifiquement,  de vouloir déraciner  la jeunesse de ce pays de sa culture plusieurs fois millénaires et de l’empoisonner avec une autre totalement impropre.

Beaucoup comme moi pensent  que nous avons une identité à préserver et une jeunesse à sauver. Notre spécificité, œuvre de nos ancêtres, a fait de nous comme chaque peuple sur cette terre, quelque chose d’exceptionnel. Rien ne peut nous obliger à la changer par une autre quelle qu’elle soit.

J’accuse  ce gouvernement de ne pas être à la hauteur de l’instant historique révolutionnaire. De vouloir façonner l’Etat à l’image de l’idéologie d’un parti et non d’être au  service de l’Etat nation. Je l’accuse de faire de la politique politicienne au lieu de s’armer de modestie pour servir  un peuple avide de recouvrir sa dignité et sa  liberté.

J’accuse ce gouvernent de se moquer de l’intelligence d’un peuple  honnête et crédule et de marginaliser volontairement  son élite pour la couper du simple citoyen. De vouloir  imposer à ce peuple  la pensée unique, le comportement unique et le gouverneur  unique.

Au final nous avons peur d’être en présence de la première contre-révolution menée par un gouvernement arrivée au pouvoir suite à une révolution.  Ainsi  va la Tunisie. Ainsi nous pourrons assister à l’enterrement d’une révolution si prometteuse.

dimanche 29 avril 2012

En attendant la fête du travail


L’agitation sociale atteint chaque semaine de nouveaux paliers.  Les sentiments et les humeurs sont exacerbés par l’incompréhension de la situation politique. La situation économique se dégrade à vue d’œil. L’intolérance est une règle générale. Le gouvernement s’attaque au fondement de l’état  et disloque les quelques structures qui ont fonctionné malgré la pagaille générale. L’opposition continue d’étonner par sa guerre d’égos et par son incapacité à se rénover, de s’unir  et à faire le bilan de son désastre électoral. Ennahdha poursuit son plan de mettre la main sur le pays.

Dans ce marasme général il y a quelques lumières :

 La société civile continue à s’opposer à la dictature en installation. Cette société civile aidée par de simples citoyens  volontaires  fait face vaillamment  au  fascisme d’un parti au double langage et d’un gouvernement  arrogant  qui a adopté sans vergogne les méthodes des gouvernements du pouvoir déchu. Cette résistance civile naïve mais farouche est comme un baume sur le cœur et une lueur d’espoir  pour éviter le scénario iranien à la Tunisie.

La centrale syndicale a montré  qu’elle a conservé une bonne santé. Elle continue à rassembler les couches  sensibles de la population et à défendre les intérêts des travailleurs. L’UGTT a bien géré la pluralité syndicale en évitant de s’opposer aux autres syndicats. Il a bien négocié  le passage de témoin entre la direction sortante et la nouvelle direction malgré les tentatives d’infiltration et de déstabilisation fomentés par certains partis agissants. Il a répondu du tac au tac aux agressions  sans empotement et sans hésitation. L’UGTT continue à bien remplir  son rôle de rempart de la société contre les tentations hégémoniques des uns et des autres.

L’attitude  des jeunes qui ne se sont tombés dans le piège tendu par Ennahdha. Celle-ci  fait tout  depuis son accession au pouvoir pour  dévier leurs demandes de travail de dignité et de liberté en un stérile débat identitaire. Les jeunes maintiennent le cap et continuent de s’indigner pour qu’on accède à leurs demandes légitimes qui sont à l’origine de la révolution.

Le 1 mai cet année sera certainement fêté dignement et entrera, je le souhaite, dans l’histoire de l’émancipation de ce pays pour recouvrir cette liberté tant convoitée. Les préparatifs vont bon train et la mobilisation sera manifestement à la hauteur de l’événement. Mais il ne faut pas se leurrer l’ambiance sera électrique.  Beaucoup de choses seront en jeu. Beaucoup d’esprits mauvais sont aux aguets et ne laisseront pas cette occasion passer sans essayer de faire tord à ce pays.

Nous  allons prendre  rendez vous  à  cette date à l’avenue Habib Bourguiba. Nous serons des milliers pour défendre nos valeurs et notre patrie. Nous serons unis volontaires et solidaires pour que la Tunisie sera libre et démocratique, fière de toute son histoire et ouverte sur le monde et sur son avenir.

Les dessous d’une décision hâtive


Les interrogations soulevées par les événements dramatiques  du 9 avril 2011 sont restées sans réponses. Nous nous essayons dans les articles qui suivent à apporter quelques réponses et quelques pistes de réflexions pour élucider certaines d’entre elles.

Comment le ministre de l’intérieur était-t-il arrivé à la décision de fermer l’avenue Habib Bourguiba aux manifestants et aux rassemblements?

D’abord, cette décision ne nous est pas parue celle de tout le gouvernement de la troïka. Elle  semblait prise en cercle restreint dans le parti  du ministre de l’intérieur et avait la bénédiction de ses instances dirigeantes. Elle visait à reprendre l’initiative de l’action de terrain.

La propagande de ce parti  étant  fondée  sur la promotion du passé  militant de ses membres de sa légitimité populaire et de son enracinement dans la société. Ennahdha voulait toujours pérenniser ces images dans l’imaginaire populaire et  avait peur de perdre l’initiative sur le terrain. Elle s’opposait à tout ce qui réduirait son champ d’action et sa capacité à influencer  la société. Ce parti ne voulait pas admettre que sa capacité de mobilisation n’était ni incontestable ni déterminante. Les forces démocratiques qu’il voulait  faire passer  pour une minorité insignifiante ont montré une capacité de mobilisation au moins aussi importante que la sienne. Les  sit-in de Bardo, la manifestation du 14 janvier et surtout la grande manifestation du 20mars, qui a rassemblé plus de 30 milles personnes, ont laissé un gout amer dans la gorge de ce parti.

Ce parti a montré une très  grande fébrilité vis-à-vis de la pression de la rue et à  plusieurs reprises il a été obligé de remanié ses tentatives de passage en force. De plus, la médiatisation des manifestations organisées par les partis d’opposition, par la société civile l’a empêché de faire passer ses choix  politiques et  a été une source de pression dans ses négociations avec ses protecteurs.
 L’analyse de la situation lui a permis d’arriver à la conclusion qu’il ne fallait plus laisser de telle manifestation se reproduire et  qu’il fallait limiter leur impacte médiatique et surtout  œuvrer pour les  marginaliser.

Le gouvernement qui confondait  son rôle de gestionnaire des instances de l’état et d’appendice  du parti  au pouvoir a laissé cette conclusion prendre forme. Le ministre de l’intérieur s’est porté volontaire pour son application.

Ainsi, à l’échelle stratégique, la décision d’interdire les manifestations sur l’avenue historique de Tunis  a été prise juste après le 20 mars par les dirigeants du parti aux. Toutefois, sur le plan purement tactique cette interdiction devait être motivée autrement et reposer sur des arguments  indiscutables. Pour  être appliquée  rigoureusement, la décision devait surgir d’une analyse autonome  de la situation par les instances du ministère de l’intérieur.

Le ministère en tant qu’administration qui se respecte a analysé la situation et est arrivé à la conclusion  que la répétition des manifestations sur cette avenue était nuisible à la vie économique du pays, à la sécurité des passants, des commerçants et  des biens. La « ghazoua de l’horloge » qui a vu la confrontation entre les salafites et les artistes était l’argument présenté. La restauration de l’autorité du gouvernement passait par une décision courageuse et symbolique comme l’interdiction des manifestations dans l’avenue Habib Bourguiba.

Nous pouvons voir comment  la décision tactique du ministère de l’intérieure avait rejoint  la décision stratégique d’Ennahdha ce qui a réjoui ce parti qui s’est mi en second plan et lui a permis d’arrivé à sa fin sans se découvrir.

La décision d’interdire les manifestations sur l’avenue H Bourguiba était une décision politique qui œuvrait à assoir l’autorité du gouvernement et du parti Ennahdha sur le pays. Elle était hâtive et infondée et elle a débouché sur une bavure policière injustifiable. La confusion entre état et parti reste de mise même après la révolution chose qu’on croyait révolu. La tentation hégémonique d’Ennahdha, nous rappelle que ce parti ne s’est pas totalement débarrassé de ses démons ancestraux.

lundi 9 avril 2012

La boite de pandore


Quand une manifestation pacifique pour honorer la mémoire des martyrs de la Tunisie est  violemment réprimée. Quand des élus de la nation, des journalistes et des citoyens sont agressés verbalement et physiquement  pour avoir « défié » l’autorité du gouvernement et pour avoir « troublé  l’ordre public » on se demande pourquoi  il y a  a eu une révolution en Tunisie.
Le 9 avril 2012 restera un jour triste  dans la mémoire de tout tunisien.  Il portera  à jamais la marque de l’ingratitude des autocrates en poste envers le  peuple qui les a libérés.


Je ne peux qu’exprimer ma réprobation et ma condamnation de tout ce qui s’est passé aujourd’hui. La manifestation était pacifique et festive mais ils ont voulu autrement. Ils ont lâché la meute sur des citoyens  non préparés  et sans intentions belliqueuses. Toute la panoplie de la répression de l’aire dictatoriale  a été employée pour casser du Tunisien.  Ils ont même eu recours à l’aide de milices inconnues comme à la belle époque.

 Le pouvoir rend certainement aveugle mais pas en si peu  de temps. Les prédispositions au despotisme et au totalitarisme du gouvernement en place dépassent l’entendement et laisse perplexe. Ces gens étaient il y a quelque mois l’objet des pires débordements et aujourd’hui  ils incarnent  le rôle du bourreau  avec un talent inouï.  Un talent digne du pays des mollahs. 
 
Fêter nos martyrs est un devoir mais faut-il avoir  la bénédiction des nouveaux protecteurs de la légalité et  leur consentement.  La fête a finalement tourné au vinaigre. Les répercutions seront importantes. A défaut de solutionner  les vrais dossiers  à charge et de  monter une réelle  compétence pour la gestion des affaires du pays, le gouvernement provisoire  a fini par ouvrir la boite qu’il ne fallait pas ouvrir. La boite de pandore. Alors qu’il assume la conséquence de ses actes.