La manifestation organisée hier, samedi 25 février, par l’UGTT pour protester contre les attaques perpétuées à l’encontre de la Centrale Syndicale vient de nous rappeler un certain nombre de vérités.
L’UGTT reste et restera pour longtemps une force incontournable de la scène politique Tunisienne. Son rôle hérité de la lutte pour l’indépendance a été toujours déterminant dans le façonnage des contours des forces politiques agissantes en Tunisie. La manifestation d’hier est une nouvelle démonstration du potentiel de ce syndicat qui rappelle, à qui veut l’entendre comme à celui qui ne le veut pas, que rien ne peut ce faire à son insu.
La capacité de mobilisation de ce syndicat reste intacte et grande. Elle rassemble comme toujours toutes les classes sociales du pays et toutes les tendances politiques. Cette capacité de mobilisation se révèle dans le fait que beaucoup parmi ceux qui ont participé à la manifestation ont voté pour les partis de la troïka du gouvernement. De même, beaucoup parmi les contestataires était à la Kobba l’année dernière et ont crié leurs ires contre les anciens dirigeants du syndicat. Mais le vent a tourné et de nouvelles alliances se sont constituées sur de nouvelles bases et l’UGTT s’est adapté et a pu apporter le renouveau attendu. C’est ça sa force.
La manifestation révèle que l’UGTT est tout à fait au courant de la stratégie du gouvernement provisoire. Ce dernier vise, à plus ou moins brève échéance, la mise au pas de la Centrale pour museler non seulement toute action revendicative qui risque de s’opposer à ses actions, mais aussi toute participation de la Centrale Syndicale à la construction de la deuxième république. Ceci pour lui enlever toute légitimité future et pour la cantonner dans le rôle d’un simple syndicat sans portée politique.
La réécriture de l’histoire est un sport national que les gouvernements successif ont brillé dans sa pratique. Toute fois ces tentatives ont été toutes vouées à l’échec. Nous nous rappelons tous, ce qu’ont fait les syndicalistes dans le bassin minier, à Sfax et partout en Tunisie. Personne ne peut nier que la manifestation qui à fait tomber Ben Ali un certain 14 janvier 2011 est sortie de la place Farhat Hachède.
Néanmoins, la situation que nous vivons est en partie le résultat de certains choix très discutables de la Centrale Syndicale. Beaucoup pensent que l’UGTT a été enivré par son action pendant la révolution et dans la chute du RCD et qu’il a très vite eu des visées sur le pouvoir. Il a cru que le champ était dégagé pour une entrée en force dans l’action politique directe du pays, étant la plus grande force structurée encore en place et qui dispose d’une légitimité électorale. Cette approche de vouloir faire le vide lui été nuisible.
La légitimité de l’UGTT découle donc de son histoire, de ces militants, de sa capacité à rassembler. Son poids sur la scène politique est grand et son rôle présent et futur est déterminant. Les leaders du Syndicat se plaisent à rappeler que celui qui s’est opposé à la « machine » n’est jamais sorti indemne. Mais la centrale Syndicale a commis plusieurs erreurs stratégiques et d’appréciation qui ont contribué à compliquer la situation du pays et à créer un déséquilibre notable entre les deux camps en opposition.
L’UGTT reste et restera pour longtemps une force incontournable de la scène politique Tunisienne. Son rôle hérité de la lutte pour l’indépendance a été toujours déterminant dans le façonnage des contours des forces politiques agissantes en Tunisie. La manifestation d’hier est une nouvelle démonstration du potentiel de ce syndicat qui rappelle, à qui veut l’entendre comme à celui qui ne le veut pas, que rien ne peut ce faire à son insu.
La capacité de mobilisation de ce syndicat reste intacte et grande. Elle rassemble comme toujours toutes les classes sociales du pays et toutes les tendances politiques. Cette capacité de mobilisation se révèle dans le fait que beaucoup parmi ceux qui ont participé à la manifestation ont voté pour les partis de la troïka du gouvernement. De même, beaucoup parmi les contestataires était à la Kobba l’année dernière et ont crié leurs ires contre les anciens dirigeants du syndicat. Mais le vent a tourné et de nouvelles alliances se sont constituées sur de nouvelles bases et l’UGTT s’est adapté et a pu apporter le renouveau attendu. C’est ça sa force.
La manifestation révèle que l’UGTT est tout à fait au courant de la stratégie du gouvernement provisoire. Ce dernier vise, à plus ou moins brève échéance, la mise au pas de la Centrale pour museler non seulement toute action revendicative qui risque de s’opposer à ses actions, mais aussi toute participation de la Centrale Syndicale à la construction de la deuxième république. Ceci pour lui enlever toute légitimité future et pour la cantonner dans le rôle d’un simple syndicat sans portée politique.
La réécriture de l’histoire est un sport national que les gouvernements successif ont brillé dans sa pratique. Toute fois ces tentatives ont été toutes vouées à l’échec. Nous nous rappelons tous, ce qu’ont fait les syndicalistes dans le bassin minier, à Sfax et partout en Tunisie. Personne ne peut nier que la manifestation qui à fait tomber Ben Ali un certain 14 janvier 2011 est sortie de la place Farhat Hachède.
La légitimité de l’UGTT découle donc de son histoire, de ces militants, de sa capacité à rassembler. Son poids sur la scène politique est grand et son rôle présent et futur est déterminant. Les leaders du Syndicat se plaisent à rappeler que celui qui s’est opposé à la « machine » n’est jamais sorti indemne. Mais la centrale Syndicale a commis plusieurs erreurs stratégiques et d’appréciation qui ont contribué à compliquer la situation du pays et à créer un déséquilibre notable entre les deux camps en opposition.
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