Le 20 mars 2012, date de l’anniversaire de l’indépendance a coïncidé avec une manifestation populaire pour soutenir un état civil et pour appeler l’assemblé constituante à entériner les principes d’égalité, de liberté et de dignité dans la prochaine constitution. Cette manifestation a été préparée en repense à une autre manifestation organisée par des salafites et leurs alliés d’ennahdha visant à faire de la chari3a islamistes la source fondamentale et unique de la législation dans la constitution tunisienne en gestation.
Nous nous étions donnés rendez vous pour participer à cette manifestation. Nous, on appartient à ce que nous appelons entre nous les extrémistes du centre. Nous avons des analyses décalées des événements et nous doutons de toute la classe politique qui court derrière ses intérêts. Nous sommes peut être indiscernables dans la foule mais nous veillons et nous agirons.
Notre engagement du jour était certainement pour la bonne cause. Nous défendions une patrie, nos valeurs et nos convictions. Pourtant la manif du 20 mars nous révulsait car elle sentait la peur. L’odeur de la peur couvrait les parfums aux centaines d’euros et avilissait l’engagement spontané et inconditionnel d’une jeunesse venues en masse.
Nous nous attendions à exprimer un message sans équivoque aux salafites. Un message qui signifierait que nos droits sont inaliénables et indiscutables. Mais l’ambiance était trop festive et sans profondeur. On a regretté l’absence de représentativité réellement populaire de la manifestation. On a regretté sa superficialité et son ambiance de défilé carnavalesque.
Nous avons aimé voir les gens rassemblés, demander des comptes au gouvernement, aux partis de la troïka. Nous avons voulu sommer la troïka de fixer une datte buttoir pour l’achèvement de la rédaction de la constitution et condamner Ennahdha pour ses tentatives de mettre la main sur l’administration, sur l’armé, sur l’appareil sécuritaire et sur les journalistes.
Le 20 mars 2012, certes un message a été envoyé au gouvernement et aux partis au pouvoir mais le message était tronqué et dénudé de contenu à la hauteur des événements. La partie est certainement remise.
Nous nous étions donnés rendez vous pour participer à cette manifestation. Nous, on appartient à ce que nous appelons entre nous les extrémistes du centre. Nous avons des analyses décalées des événements et nous doutons de toute la classe politique qui court derrière ses intérêts. Nous sommes peut être indiscernables dans la foule mais nous veillons et nous agirons.
Notre engagement du jour était certainement pour la bonne cause. Nous défendions une patrie, nos valeurs et nos convictions. Pourtant la manif du 20 mars nous révulsait car elle sentait la peur. L’odeur de la peur couvrait les parfums aux centaines d’euros et avilissait l’engagement spontané et inconditionnel d’une jeunesse venues en masse.
Nous nous attendions à exprimer un message sans équivoque aux salafites. Un message qui signifierait que nos droits sont inaliénables et indiscutables. Mais l’ambiance était trop festive et sans profondeur. On a regretté l’absence de représentativité réellement populaire de la manifestation. On a regretté sa superficialité et son ambiance de défilé carnavalesque.
Nous avons aimé voir les gens rassemblés, demander des comptes au gouvernement, aux partis de la troïka. Nous avons voulu sommer la troïka de fixer une datte buttoir pour l’achèvement de la rédaction de la constitution et condamner Ennahdha pour ses tentatives de mettre la main sur l’administration, sur l’armé, sur l’appareil sécuritaire et sur les journalistes.
Le 20 mars 2012, certes un message a été envoyé au gouvernement et aux partis au pouvoir mais le message était tronqué et dénudé de contenu à la hauteur des événements. La partie est certainement remise.
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